Vie des maisons

Aujourd’hui, c’est repas partagé entre parents à la Maison des Familles de Nantes Saint-Herblain. Il y a une semaine, Stéphanie et Elise ont passé des coups de fil. « Merci pour vos appels, vos invitations nous font du bien. » Chacun à la liberté de venir ou pas… Dans tous les cas c’est chouette de pouvoir échanger des nouvelles. Il est 10h30, les premières mamans arrivent, pleines de bonne humeur, ou un peu réservées, c’est la première fois…
Nous préparons le repas ensemble. Pour ce jour ce sera tarte saumon brocolis et verrine fromage blanc sur lit pommes caramélisées. Ce sont deux mamans qui ont proposé ces recettes. Lors des derniers repas nous avons partagés les savoirs des unes et des autres : accras, samoussas, tajine… tout le monde s’active dans une ambiance détendue, les personnes font connaissance, échangent leurs pratiques culinaires, parlent du bien être que cela leur procure d’être là, d’avoir du temps pour soi. La préparation se poursuit et nous passons tranquillement à table, tout en continuant à discuter. Des échanges riches, des sujets douloureux, des difficultés communes en lien avec la vie de famille… Ça fait du bien de se sentir moins seule. On se sent écouté dans les préoccupations de l’instant. En fonction de la disponibilité de chacune, on range, on fait la vaisselle… Chacune semble partir plus légère et parle déjà du prochain repas dans un mois.

Nous sommes partis, la maison des familles-les Buissonnets avec 6 familles, à la plage un 27 février, jour de vacances. Pour beaucoup d’entre nous, c’est parfois compliqué d’oser sortir de chez soi: que faire quand on n’a pas beaucoup d’argent pour des loisirs? Comment se comporteront mes enfants? Que penseront les autres? Avec la Maison des Familles on cherche des “bons plans” et jamais, on ne se sent jugé, sur l’attitude de nos enfants notamment…
Partir à la plage comme tout marseillais: Qu'il était bon de de prendre le soleil après un mois de janvier froid et pluvieux.
Pendant que les mamans faisaient papote-causette, tricot sur la plage, les enfants, de leur côté, roulaient, sautaient, clapotaient, creusaient...au bord de l’eau.
Leur joie de vivre était beau à voir!
Qu'on était bien !

18 parents, 20 enfants ont participé à l’après-midi animée par l’association étudiante SOS ( Savoir Oser la Solidarité) de l’Ecole de management de Grenoble. L’heure était importante : ils ont tous confectionnés des masques, certains enfants ravis, ont emmené les masques, même si la peinture n’était pas tout à fait sèche, pour le carnaval du lendemain, à l'école. Les étudiants n’étaient pas moins de 5 pour les aider à poser les paillettes, modeler les ballons ou encore maquiller les petites bouilles.
Bravo et merci à tous !

Depuis 3 semaines, la Maison des Familles organise une table ouverte les jeudis, avec les familles présentes. Nous avons eu la chance de partager bourek (bourak) à la viande ou au thon, blanquette de veau, pizzas maison ou encore compotée de légumes aux épices d'Orient.
A chaque rencontre, c'est entre 20 et 30 parents et enfants qui se retrouvent dans la bonne humeur. Nous profitons de ce moment pour fêter les anniversaires. Les échanges de recettes albanaises, tunisiennes, algériennes, ivoiriennes ou encore françaises, concluent ces rendez-vous, chacun partant avec un petit bout de la culture de l'autre.

Le programme des actions proposées dans le cadre du mois de la parentalité est arrivé! Nous le tenons à votre disposition à la Maison des Familles de Mulhouse, 11 rue du Puits. Qu'il s'agisse de temps d'échanges, d'activités parents-enfants ou de conférences, l'offre vers les familles est riche et diversifiée, bonnes découvertes à tous!

A, tu as poussé la porte de la Maison un jour de juin 2016. C’est l’infirmière de la PMI qui t’accompagne avec K, ta petite fille dont tu es si fière. Pas facile de pousser une « porte » inconnue pour la première fois. Combien je te comprends…
C’est souvent suite à un appel de notre part pour prendre de tes nouvelles que tu reviens. Nous parlons de tout et de rien : Mayotte, ta vie à Annecy, de cuisine, d’éducation. Prendre le temps de faire connaissance, d’entrer en relation…
Nous ne savons pas trop si tu te sens « obligée » ou si tu te sens bien ici à la Maison…
C’est toi qui nous donneras la réponse (ou plutôt, tu la donneras à l’assistante sociale). Quand elle te parle des différents lieux où tu pourrais aller avec ta fille, tu lui réponds qu’il n’y a qu’à la Maison des Familles, que tu veux bien aller. Mais, tu n’oses pas car tu ne nous as pas donné de nouvelles depuis longtemps…
Sache qu’ici, il n’y a pas de date d’arrivée, de date de départ. C’est « comme à la Maison ». Tu seras toujours la bienvenue.
Lors de notre dernier coup de téléphone, tu m’annonces que tu es partie à Marseille.
Marseille… 2ème ville de France… 240 km²… A la fin de notre discussion, je te glisse qu’il y a deux Maisons des Familles là-bas et je te propose de donner ton numéro à Sylvie et Jeane pour qu’elles prennent contact avec toi. Qui sait ?
La suite de l’histoire est juste… incroyable ! Elle est à découvrir sur la page de la Maison des Familles de Marseille, "Les Buissonnets".
Mais avant, je voulais te dire : Merci pour ta douceur et ta simplicité. Merci d’avoir été notre ambassadrice auprès de l’assistante sociale. Merci de nous redire que nous sommes tous invités à « semer » !

Dans toute l’agglomération mulhousienne du 8 au 31 mars 2017, les acteurs du champ de la parentalité proposent aux familles des animations gratuites : ateliers, débats, jeux, activités, conférences…
L’équipe de la Maison des Familles s’est intégrée dès 2016 à ce projet et accueillera 3 associations :
- Le mercredi 15 mars de 14h à 17h, les Lutins de la Planchette animeront des jeux en bois
- Le vendredi 17 mars de 17h à 18h30, l’association le Temps d’apprendre proposera une conférence autour des relations école/famille
- Le mercredi 22 mars de 14h à 17h, l’association Histoires comme ça viendra conter des histoires.

Le 14 décembre les familles étaient invitées à se retrouver à l’occasion d’un après-midi festif. Une conteuse a proposé la lecture d’histoires à un auditoire attentif et ravi. L’après-midi s’est poursuivi par des ateliers de confection de Mannelas, de jus de pomme chaud aux épices et de décorations de la table du goûter de Noël.
La cinquantaine de participants s’est régalé d’un délicieux goûter et d’un jeu, qui a permis aux convives la rencontre et le partage.

Apéritif concert à la Maison des Familles

Le Bike’n Music Tour est un groupe de jeunes mordus de scoutisme, de vélo et de musique, qui pour donner un sens à ses vacances parcourt les routes de France l’été à vélo et donne des concerts au profit d’associations caritatives.
Cet été, 7 filles et 4 garçons ont sillonné l’Ardèche et se sont produits au profit de la Maison des Familles.
Bilan du voyage : 0 crevaison, 1 chute, 2 bivouacs, 3 coups de soleil, 4 étapes, 5 concerts, 6 tentes, 7ème édition, 8 pique-niques, 9 vélos, 10 instruments de musique et 857.80 € récoltés.
Le groupe est venu à la rencontre de l’équipe de la MDF et des familles samedi 4 février pour remettre son don, ce qui a été l’occasion de partager un beau moment de convivialité lors d’un apéro-concert.

Ce matin-là, à la Maison des familles, lors du temps de conversation, les participants ont réfléchi au mot honte.
La honte : qu’est-ce que c’est ? Quelle définition en donneriez-vous ?
Deux premières défintions du mot pour lancer l'échange :
• La honte peut être un sentiment, lorsqu’on regrette la manière avec laquelle on a agi, on s’est conduit.

• La honte peut être aussi une sensation, une attitude qui se traduit de la manière suivante : on est gêné, mal à l’aise (timide), on n’ose pas, on se sent rabaissé, humilié.

Voici quelques verbatim, des témoignages des participants qui témoignent des frontières fluctuantes de la honte, selon les situations, selon les individus, selon les ressentis :
« J’ai honte de pas avoir de papiers. A l’école tout le monde le sait. Les autres en ont. »
« Moi j’ai honte de rien. »
« J’ai honte de demander. »
« J’ai honte d’avoir beaucoup de problèmes avec ma fille ; j’ai honte aux réunions de collège. »
« J’ai honte de parler Français devant les autres. »
« J’ai honte de répondre en Français au portable dans le bus, il y en a qui se moquent. »
« J’ai honte que ma fille se moque de moi quand je parle Français. »
« J’ai honte que mon fils me corrige devant les autres quand je me trompe. » »
Le contraire de la honte ? C’est ce sentiment de fierté qui rassure, qui nous rend plus fort !
« Je suis fière de mon neveu. Fière de mes enfants, de ma famille. »
« Je suis fière d’avoir élevé mon fils toute seule ! »
« Je suis fière de Maman que j’ai vue hier préparer des gâteaux sur une vidéo prise avec son téléphone ! »