
Vie des maisons
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Mane-Uru : collecte de fonds pour lutter contre le covid-19 et signature d'un partenariat avec Apprentis d'Auteuil.
16-06-2020 -
Maison des Familles de Marseille "La Halte des Parents"
La collaboration active entre l'association Mane-Uru et la Halte des parents a permis d'obtenir de très beaux succès.
- Mane-Uru a collecté 3000 € pour aider les familles les plus démunies de villages ruraux du centre Cameroun à traverser la crise liée au covid-19. Ces fonds ont été levés grâce à une cagnotte solidaire et au don d'un donateur attaché aux actions de la Halte des parents. Un grand merci aux familles, à l'équipe et leurs réseaux pour leurs contributions!!
- Depuis le 12 juin 2020, Mane-Uru fait partie des associations partenaires d'Apprentis d'Auteuil. Ce partenariat est le fruit d'un travail d'équipe entre le groupe de soutien à Mane-Uru constitué par Suzanne Kon, la Halte des parents et la direction International. Il va ouvrir de nouvelles perspectives dans la concrétisation des projets portés par Mane-Uru : acheter des fournitures scolaires pour scolariser les enfants les plus vulnérables et construire une école dans un village rural démuni de structures scolaires. Bravo pour cette belle réussite!!
Rebecca, bénévole à la Maison des Familles de Toulouse, répond aux questions de la Fondation d'Auteuil
15-06-2020 -
Maison des Familles de Toulouse

Quelle est votre histoire avec Apprentis d’Auteuil ?
J'ai découvert Apprentis d'Auteuil durant ma recherche d'emploi, en tant que psychologue du développement, soit auprès d'enfants et d'adolescents. J'ai été très marquée par les différentes actions de la fondation. J'ai donc proposé mes services en tant que bénévole à la Fondation et c'est finalement auprès de la Maison des Familles de Toulouse que je me suis engagée.
En quoi consiste votre mission de bénévole à la Maison de Familles de Toulouse ?
En tant que bénévole, l’objectif est d'accompagner de façon informelle les familles dans leur gestion de la parentalité, de favoriser le dialogue entre elles, d'échanger sur leur ressenti, leurs difficultés, leurs expériences de parents. Nous suivons les familles dès le plus jeune âge de leur enfant, et sommes notamment vigilants quant au développement moteur et psychique de chaque enfant. Les actions de prévention, les questions de parentalité dans un contexte de vie difficile et la valorisation des compétences de chaque parent sont au cœur de nos actions. Concrètement, nous co-organisons avec les familles différents ateliers, récurrents comme l'atelier des repas partagés (qui a lieu tous les 15jours), et d'autres sont plus ponctuels comme l'atelier organisé pour la journée internationale des droits de la femme, où les mères ont réalisé une frise leur permettant de se raconter, de se livrer, dans un cadre bienveillant.
Comment les bénévoles soutiennent-ils la Maison de Familles dans sa mission, en cette période si difficile ?
Pendant le confinement nous avons dû aménager et adapter l'accompagnement des familles : un groupe d’échange entre les 8 bénévoles de la Maison, ainsi qu'un groupe de contacts avec les familles, se sont mis en place par téléphone. Nous avons mis en œuvre des rituels quotidiens afin de rassurer les familles quant à notre soutien. Par exemple, un bénévole diffuse chaque jour un message audio afin de saluer les familles et leur faire voir le positif dans cette situation de confinement. Une dynamique plutôt positive se crée et beaucoup de familles se prêtent au jeu, en nous partageant leur quotidien (les jeux avec leurs enfants, leurs recettes de cuisines, par exemple). Pour aider les parents à occuper leurs enfants, nous partageons des idées de jeux à réaliser chez soi, et plusieurs défis à réaliser avec et par les enfants ont été proposés aux bénévoles et aux familles. Des quizz en vidéoconférences sont réalisés régulièrement, ainsi qu'une émission "Maison des Familles", où les enfants, filmés par leurs parents, jouent le rôle de journalistes en herbe en ces temps de confinement. Des lectures d'histoires pour enfants sont filmées par les bénévoles pour que les parents à court de livres puissent raconter "l'histoire du soir" aux plus petits. Les familles s'échangent des bons plans, des recettes etc. Chaque action s'appuie aussi sur les compétences et les talents des parents et des enfants. Tout est mis en œuvre pour que parents comme enfants passent ce confinement le mieux possible, et se sentent vraiment soutenus, valorisés et accompagnés.
Sur le plan personnel, que cela vous apporte-t-il d’être autant impliquée en cette période si difficile pour les familles ?
Nous passons tous par des émotions positives et négatives durant cette crise sanitaire, familles comme bénévoles. Le fait d'accompagner les familles au quotidien, de sentir que nos messages ont un effet positif, m'a aidée à donner du sens à mon propre confinement. De plus, s'impliquer pour les familles permet de prendre une certaine distance avec ses propres angoisses, difficultés, craintes : cela empêche de se refermer sur soi, de s'isoler encore plus. On se rend utile pour des personnes qui ont besoin d’être soutenues moralement ; et se rendre utile actuellement, c'est une belle chose qui prouve qu'un esprit de solidarité est bel et bien présent. J'espère qu'il perdurera dans l'après-confinement. Cette période a renforcé les liens qui nous unissaient déjà, et même si rien ne sera comme avant, la bienveillance et l’empathie qui ont pu se consolider pendant le confinement sont des valeurs que nous devons continuer à cultiver.
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03-06-2020 -
Maison des Familles d'Amiens

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Nous y partageons des informations liées à notre Maison Des Familles, à l'actualité, des informations culturelles etc.
« Veux-tu vivre heureux ? Voyage avec deux sacs, l’un pour donner, l’autre pour recevoir.» Goethe
28-05-2020 -
Maison des Familles de Marseille "Les Buissonnets"

Comme pour tout le monde, le confinement a été une situation inédite pour La Maison Des Familles. Cela nous a poussé à modifier notre fonctionnement et les activités mises en place. Ainsi pour soutenir les familles, nous avons organisé avec leur aide : une distribution alimentaire, un accompagnement à la scolarité à distance pour 23 enfants et adolescents du CP à la Terminale ou encore des permanences téléphoniques quotidiennes…
Les activités comme l’aide alimentaire nous ont interrogé sur la réciprocité dans la relation. On retrouvait le lien vertical de l’institution vers la famille qui est ne correspond pas au fonctionnement participatif de La Maison Des Familles. Celui-ci se résume ainsi « avec et pour les familles en pensant et agissant ensemble».
En effet, il est important d’insister sur cette reconnaissance. En premier, il est essentiel de respecter la liberté de chacun dans sa possibilité d’accepter ou de refuser l’aide proposée. Ensuite, il est bon que la personne se sente reconnue dans sa dignité humaine grâce à des attitudes qui passent par l’écoute, la compassion ou l’empathie. Cela permet d’établir une relation de qualité. Enfin souvent le sentiment de gratitude des personnes face à l’aide proposée, les poussent à vouloir donner en retour. Ils mettent ainsi leurs talents au service de la communauté. De ce fait, cela invite l’équipe comme les familles à alterner entre la position de donneur et de receveur. Un moyen de garder à l’esprit que quel que soit son histoire ou son parcours, chaque personne est riche d’un savoir à partager.
Pour conserver cette réciprocité pendant le temps du confinement, plusieurs possibilités existaient au sein de La Maison Des Familles. En voici, quelques exemples :
Tout d’abord, les adultes pouvaient devenir « parent bénévole » afin d’aider à la distribution de l’aide alimentaire dans la stricte mise en œuvre des gestes de protection. De même, nous avions à cœur de créer le plus possible une relation durable avec les nouvelles personnes aidées. C’est ainsi que certaines familles, rencontrées par ce biais, reviennent aujourd’hui à La Maison Des Familles pour y passer un moment avec ou sans leurs enfants.
Par ailleurs, nous avons lancé le projet « Donner et recevoir » autour de la confection de gâteaux et de masques lavables. Les familles avaient la possibilité de récupérer des ingrédients à La Maison Des Familles pour cuisiner chez elles et offrir des gâteaux, de façon anonyme, à d’autres familles de La Maison Des Familles. Si les personnes savaient coudre, il y avait du tissu à disposition ici pour créer chez soi des masques en tissus pour d’autres.
Ainsi toute contrainte peut devenir une opportunité de donner et de recevoir, avec la grâce de Dieu.
Finalement, qu’as-tu que tu n’aies reçu ?
Le premier numéro "Des livres et des couverts" est sorti!
01-05-2020 -
Maison des familles de Mulhouse

Cette période de confinement est longue et peut être difficile à vivre: comment occuper les enfants? comment gérer les situations conflictuelles au sein de la famille? Où trouver de l'écoute et des informations ? quelles activités proposer pour passer de bons moments ensemble?
Pour permettre aux familles de trouver des pistes de réponses, des idées et supports concrets la Maison des Familles, Caritas Alsace, le Centre Social et Culturel Drouot-Barbanègre, la Ville de Mulhouse et les service de solidarité et de Protection Maternelle et Infantile du Conseil travaillent ensemble à la création de livrets hebdomadaires transmis aux familles accompagnées par les différentes structures par la poste, lors des distributions alimentaires ou encore à l'occasion de rendez-vous. Des exemplaires sont également disponibles dans des lieux de passage sur le quartier Drouot.
Vous souhaitez être destinataire des livrets (sous format numérique ou papier), participer à l'action en nous alimentant de contenus (recettes de cuisine, jeux, bricolages, informations utiles...), ou nous partager votre avis sur cette initiative ? Contactez nous par téléphone au 03.69.77.77.01(les lundis, mercredis et vendredis de 9h00 à 12h00) ou par mail: cscDrouotBarbanegre@mulhouse-alsace.fr
Parents et enfants, ces livrets sont les vôtres, n'hésitez pas à nous dire vos attentes et à nous soumettre vos idées!Le premier livret est téléchargeable ici:
https://mediatheque.apprentis-auteuil.org/pmEUwuW5oE
Retrouvez les livrets au fur et à mesure de leurs parution dans la rubrique "nos activités".
Agnès et Akram un duo prometteur pour la continuité pédagogique
17-04-2020 -
Maison des Familles de Marseille "Les Buissonnets"

Depuis deux semaines [pendant le confinement], je fais de l'aide aux devoirs avec Akram, en CM1. [Cet enfant, ses parents et ses frères et sœurs sont des habitués de La Maison Des Familles – Les Buissonnets]. Le moment quotidien passé avec lui est le rayon de soleil de ma journée. Dans ce temps partagé [par téléphone, en visio], je donne vraiment la priorité à la relation qui se tisse entre nous, car je suis persuadée que c'est sur la qualité du lien que peut prendre appui l'apprentissage. Pour cela, j'essaie notamment d'être attentive à tous les signaux physiques que je peux observer pour essayer de clarifier ce qui se passe. Par exemple, lorsque je perçois des signes d'ennui, un besoin de bouger, une ombre de tristesse, je restitue avec des mots ce que je vois, comme un miroir tendu. Lui s'en saisit et nomme l'émotion ou le ressenti correspondant. L'autre jour, il a ainsi pu dire : "Je m'ennuie." Je lui ai alors demandé de visualiser cet ennui en lui donnant une forme ("noire"), une consistance ("qui coule"), une température ("froide"). Comme nous étions en train de travailler sur les sorcières, je lui ai proposé d'imaginer ce qu'il ferait s'il avait des pouvoirs magiques. Quelle couleur donnerait-il à son ennui ? "Couleur arc-en-ciel", m'a-t-il répondu... ça n'a pas tout transformé, mais au moins avons-nous pu continuer dans de meilleures conditions.
Je suis également attentive à mes propres besoins, pour parler au plus juste de ce que je suis. Comme je suis facilement gênée par le bruit ou le mouvement autour, je nomme les éléments du contexte extérieur qui me perturbent. "J'entends des pleurs, qu'est-ce qui se passe ?" "C'est ma petite sœur, elle pleure parce que mon frère lui pique ses doudous." Et lui de m'emmener la voir avec le téléphone. Nous lui parlons quelques
secondes, et le cours peut reprendre. "Tiens, tu marches pendant que je lis, tu ne veux pas t'asseoir dans un coin tranquille pour écouter ?" "Non, j'aime bien marcher." "Alors d'accord." Le fait de prendre soin de ce qui pourrait facilement devenir agaçant pour moi, en le nommant, me fait moi aussi gagner en disponibilité. Akram n'a pas arrêté de marcher pour autant, mais savoir que marcher n'entravait pas son attention a suffi à me rassurer sur sa qualité de présence et son engagement dans le moment, ce n'était plus un problème entre nous...
Le lendemain, au moment de la lecture, j'ai pris soin de lui demander de quoi il avait besoin pour être bien. Ce jour-là, il a choisi de s'asseoir dans un
petit coin à l'écart, sur le balcon... dont le mur crépi nous a servi à explorer le sens du mot rugueux présent dans le texte : je l'ai invité à caresser le mur puis sa joue pour comparer les textures (rugueux vs doux ou lisse), puis à tracer avec son doigt la forme des pieds des vraies sorcières à qui manquent, comme chacun sait, les orteils (merci Roal Dahl !), ou encore une forme pointue, comme le bout des chaussures que qu'elles mettent pour cacher qu'elles n'ont pas d'orteils ! Nous sommes aussi partis à la recherche des myrtilles sur internet, pour voir de quelle couleur était leur salive "bleu myrtille"! Faire une place au corps, explorer ensemble, chacun sur son écran, une donnée inconnue de lui, en parler, et partager nos écrans, tout ceci contribue à ouvrir l'espace, sortir du confinement, faire de ce temps partagé un moment précieux, une aventure co-construite dont je ne sais jamais à l'avance la forme qu'elle prendra. Je marche au-dessus du vide, incertaine de réussir, mais dans ce lâcher-prise, chaque écueil dépassé, même imparfaitement, chaque geste de confiance manifesté par l'enfant est un trésor lumineux. Oui vraiment, merci Akram, tu es un magnifique coéquipier!
Agnès, bénévole pour l'accompagnement à la scolarité
On continue à prendre soin les uns des autres...mais à distance ! 🙂
19-03-2020 -
Maison des Familles de Marseille "Les Buissonnets"

A la suite des mesures prises par le gouvernement, La Maison Des Familles est fermée jusqu'à nouvel ordre. Nous devons rester chacun chez nous !
Toutefois, continuons à garder le lien 🤗
Pour cela, il y a 3 moyens :
> Par téléphone : l'équipe est joignable du lundi au samedi de 14h30 à 17h30 au : 06 66 27 24 27 📞
> Par Facebook : Maison des Familles - Les Buissonnets. On vous partage des astuces, recettes, bons plans et plein d'autres surprises tous les jours ! 😉
> Par WhatsApp : contactez nous pour qu'on vous rajoute à notre groupe de partage !
La règle de La Maison Des Familles-Les Buissonnets est toujours la même : "Ici, on prend soin les uns des autres" mais... à distance !
On est ensemble par la pensée et par le cœur ! 😊
La présidente Véronique Fayet et les responsables locaux du Secours catholique-Caritas France accueillis à la Maison des Familles
17-02-2020 -
Maison des Familles de Grenoble

Jeudi 13 février était une journée extraordinaire à la Maison des Familles. Ce jour- là, au moment du café matinal, Aïssata a pris la parole devant un prestigieux auditoire : Véronique Fayet, Président du Secours catholique -Caritas France, Claire Cotte déléguée départementale, Brigitte Gauthier, présidente de la délégation Isère du Secours Catholique et les quelques membres du conseil d’administration de la Maison des Familles « Chaque jour, des nouveaux parents arrivent. Il n’y a pas d’heures fixes. On vient tous les jours ou juste pour boire un café. On fait des causeries, des rencontres, on tisse des liens. C’est ici que j’ai enfin trouvé de la chaleur. Ici on sent qu’il y a quelqu’un qui tient à toi. On trouve une vraie famille. » En quelques mots, Aïssata explique avec son coeur ce qui fait la singularité des lieux. Mathilde puis Hadja apportent aussi leur témoignage. Tour à tour elles expliquent comment des projets sont portés par les parents avec la PMI et la Maison des Habitants, comment s’écrivent les petits livres qui permettent aux parents de transmettre à leurs enfants leur culture, leur histoire...
Ce sont aussi les parents qui font faire la visite des lieux avant de partager un buffet préparé par les mamans depuis deux jours, en cuisine ou chez elle. Ce repas, en compagnie des membres de l’équipe, de bénévoles, des enfants, est un peu différent de d’habitude : il se termine par un magnifique gâteau préparé par une maman pâtissière de métier. Ces quelques heures ont permis à tous de partager des moments forts, des expériences, dans une ambiance très conviviale.
La fraternité entre chrétiens et musulmans, c’est possible !
14-02-2020 -
Maison des Familles de Marseille "Les Buissonnets"

Ce mardi 11 février, nous avons vécu une rencontre inspirante à La Maison Des Familles – Les Buissonnets. Nous avons accueilli deux amis pour un temps d’échange avec les parents autour d’un café : Guy DANIEL, prêtre spiritain et Mohsen N’GAZOU, imam et directeur d’un collège musulman de notre quartier. Chacun, dans son parcours de vie, a fait l’expérience de l’hospitalité interreligieuse. A l’image de la rencontre du Sultan et de Saint François d’Assise il y a 8 siècles, ils nous ont témoigné de la fraternité entre chrétiens et musulmans dans le respect de chacun en France, en Mauritanie et au Liban. Nous pouvons appliquer à notre temps les leçons de cette rencontre profonde, pleine d’humanité et de tendresse. « Il faut se concentrer sur ce qui nous unis plus que sur ce qui nous divise. Méfions-nous des groupes extrémistes qui veulent nous séparer ». « Célébrer les fêtes religieuses permet de se connaître réciproquement. Soyons imaginatifs pour inventer une façon de faire qui rassemble, notamment en organisant des repas sans viande. » déclare Moshen. « Eloignons nous du syncrétisme, c’est-à-dire une appréciation globale et non différenciée de l’Islam et de la foi chrétienne. Il y a des différences indéniables et en même temps un chemin de dialogue sur lequel chacun de nous peut agir. »
Cela fait écho à ce qu’on vit à La Maison Des Familles où chacun est considéré dans toutes les dimensions de sa personne, avec la prise en compte de sa quête spirituelle.
L’échange s’est conclu sur cette invitation : « Vivons la fraternité d’abord entre nous dès maintenant. C’est ce qui nous permettra ensuite, de changer les choses dans la société et d’inspirer les hommes et les femmes politiques »
Les Maisons des Familles de Nantes et de Toulouse fêtent ensemble les 30 ans de la CIDE
15-01-2020 -
Maison des Familles de Toulouse

Le 20 novembre nous fêtions les 30 ans de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant. A cette occasion, la Maison des Familles de Nantes – St Herblain et la Maison des Familles de Toulouse ont souhaité mener une action commune : établir une correspondance en s’échangeant de jolis oiseaux symbolisant les droits de l’enfant. Cette animation a été créée par ATD Quart Monde, association partenaire de nos deux Maisons des Familles.
A Toulouse, ce sont les parents qui se sont les premiers saisis du sujet. Ils ont pu échanger autour des différents droits des Enfants lors d’une après-midi à la Maison des Familles. Au début de l’échange, chaque parent énonçait un droit en rapport avec sa situation, parfois très difficile (un logement, des papiers…).
« Le plus important pour moi c’est que mon enfant ait un toit […] et une chambre pour elle toute seule » Badra maman de Bedra ( 12 ans )
Au final, ils se sont tous rejoints sur l’idée que le droit le plus évident était celui de rire, de jouer et de rêver.
« C’est une évidence d’avoir le droit de rire, c’est comme un ange l’enfant » Imène maman de Aïcha (20 mois)
Après ce bel échange qui aurait pu se poursuivre sans fin, ils ont été invités à inscrire le droit le plus important pour eux sur un oiseau. Ces oiseaux, accompagnés de ceux réalisés par les enfants, ont été envoyés à la Maison des Familles de Nantes. Tous sont impatiens de recevoir les oiseaux de Nantes !
Du côté de Nantes, le mercredi après-midi du 20 novembre a été consacré à l’anniversaire de la CIDE, autour d’un temps parents-enfants. Avec les 7 parents et 12 enfants présents, nous avons commencé par regarder un court dessin animé réalisé par Unicef, qui a suscité beaucoup d’échanges. Z., 11 ans, nous a par exemple expliqué que par sa mission de médicatrice à l’école, elle était attentive aux droits des enfants. Un jeu a permis à tous de se familiariser avec les 12 principaux droits. Chacun a ensuite pu colorier son oiseau et y indiquer le droit le plus important. Plusieurs oiseaux ont porté sur la relation aux autres lien : « avoir une famille », « avoir des amis », « le droit d’aimer et d’être aimé ». Nos oiseaux se sont envolés début décembre pour Toulouse, dans une enveloppe décorée par les enfants.
Quelques semaines plus tard…
Les oiseaux Nantais sont bien arrivés à Toulouse, et les oiseaux Toulousains sont parvenus à Nantes. Ils sont magnifiques. Ils sont venus rajouter de la couleur sur les murs de nos Maisons. Un grand merci à tous les participants ! Ce petit échange a permis de créer un pont entre nos deux Maisons… et donne l’envie de se rencontrer un jour !